Merci, Merci

  • 04/04/2019
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cointe.jpgLe top départ du code de la commande publique au pot de départ de notre plume, la semaine fut riche en émotion. Certains observateurs verront le passage de l’ancien monde au nouveau monde. Même si les grands principes parviennent à évoluer, alors qu’on les pensait immuables (lire notre article), le journal continuera à garder ses principes issus de l’ère Binotienne. Avant de tourner cette page, mettons à la page l’homme du vendredi. Chaque fin de semaine, ses histoires de marchés affutaient nos zygomatiques (du rire au grincement de dent) sans pour autant nous raconter des histoires. Comme son cousin Charlie Sheen, il se passionna pour les grandes guerres de notre siècle, même s’il n’y a guère de doute sur la différence de talent qui sépare les deux hommes. L’un fit ses cartons du monde hollywoodien et l’autre fit un carton auprès des petites librairies indépendantes, lesquelles sont en voie malheureusement de disparaître (lire notre article). Il était devenu la référence des références de l’humour historique. Au commande de Plus belle la commande publique, durant six saisons, il nous fit partager le quotidien déjanté d’une collectivité. L’as des as a su piloter le journal pendant seize ans, parfois contre vent et marée, et l’équipe l’en remercie chaleureusement pour toutes ses années. En parlant de pilotage, pour ceux qui viendraient à s’interroger sur les missions d’OPC du maître d’œuvre, je les invite à lire l’œuvre de Camus en cliquant ici. Avant d’arrêter sur cette digression, je vous rappelle la sortie in extremis du décret correctif et des dix-sept arrêtés (lire l’info). Quoi qu’il en soit, le repos du guerrier ce n'est pas pour tout de suite, et en attendant cette suite, on lui souhaite une bonne dégustation de choripan et de chimichurri. Il ne me reste plus qu’à conclure cet édito par cette maxime successorale revisitée pour l’occasion : « Jean-Marc est parti, vive Jean-Marc ».

A la semaine prochaine, peut-être.

Mathieu Laugier