La lettre d'achatpublic.com n°206

  • 17/01/2008
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« Dieu n'asservit pas l'homme mais le libère ». Le discours de notre Président à Rome fin décembre a jeté un pavé dans la mare en relançant le débat sur la laïcité à la française. L'occasion pour notre rédaction de lancer plusieurs sujets peu orthodoxes ou peu catholiques, c'est selon. Elément essentiel de la liturgie des marchés, la première enveloppe doit-elle être supprimée comme le suggère le rapport Stoléru ? Les experts interrogés, agnostiques ou croyants, confessent être sceptiques (lire notre article).
Dans le même esprit, que penser du « sourcing », méthode toujours hérétique aux yeux d'une majorité d'acheteurs qui préfèrent travailler seuls, tels des anachorètes. La ville de Nantes a évacué le problème casuistique et n'hésite plus à rencontrer ses fournisseurs, en amont des consultations (lire notre article). Est-ce un péché de recourir en toute circonstance au contrat de partenariat, qui bénéficie d'un projet de loi examiné par le Conseil d'Etat (lire notre info) ? C'est en tout cas que ce pense Jean Briffon, délégué général du SNSO qui prêche en faveur des PME (lire notre invité du jeudi). Ecarter la candidature d'un fournisseur qui n'a pas donné une satisfaction s'apparente-t-il à un voeu pieux ? Ceux qui voudront être édifiés liront avec dévotion la position de l'avocat Bertrand Couette (lire le commentaire). Les autres choisiront d'en savoir plus sur les contrats d'éclairage public, avec plusieurs exemples de cahiers des charges à la clef. Fiat lux ! (lire notre sourcing). Enfin, comme à chaque début d'année, la génuflexion sera de rigueur devant la divine Nadège, nomenclature imaginée et mise à jour par Michel Crahès du SDIS des Alpes-Maritimes (lire notre info), organisme qui a trouvé un petit coin de paradis grâce à l'accord-cadre (lire notre article).


Jean-Marc Binot