Et si les couches, l’urine et les matières fécales pouvaient être valorisées et transformées en fertilisant. Une idée encore nouvelle qui – aussi étonnante puisse-t-elle paraître – pourrait avoir un impact sur les économies d’eau, sa qualité, la réduction de l’importation d’engrais chimiques, les traitements prévus sur les installations d'assainissement… C’est un sujet qu’a souhaité approfondir Bordeaux Métropole en contractualisant un marché innovant portant sur une étude, avec un groupement piloté par la Maison des matières organiques oubliées.

L’eau devenant une ressource rare, Bordeaux Métropole a contractualisé avec la Maison des matières organiques oubliées (Mammo), association bordelaise, qui travaille depuis 2019 sur la faisabilité de mise en place de systèmes alternatifs de gestion des matières organiques, dont les excreta. « La généralisation du tout-à-l’égout et la multiplication des plateformes d'incinération ont men&e

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