La lutte contre la corruption, une priorité en Belgique depuis 4 ans

  • 22/12/2003
partager :

A la suite de plusieurs scandales qui ont ébranlé la confiance des Belges en leurs institutions, le gouvernement a lancé un ambitieux programme de lutte contre la corruption. C’est une priorité du plan national de sécurité pour les années 2001 et 2002. Désormais, la loi punit la corruption – qu’elle soit active ou passive - et le trafic d’influence - qu‘il soit réel ou supposé -. L’Office Central pour la Répression et la Corruption effectue, de son plein gré ou à la demande de magistrats, des enquêtes judiciaires qu’il remplit seul ou avec l’appui d’autres services de la police judiciaire.

En matière de corruption, il existe un indicateur qui, même s’il n’est pas considéré comme complètement fiable, ne laisse aucun pays indifférent. Il s’agit de l’index de perceptions de la corruption que diffuse chaque année «Transparency International», une organisation internationale non gouvernementale vouée à la lutte contre la corruption. Cet indicateur classe les Etats en fonction du niveau de corruption de leur secteur public ressenti comme tel par les universitaires, les analystes économi

Abonnez-vous pour continuer votre lecture

15 jours gratuits sans engagement

Déjà abonné ? Connectez-vous.