A propos de l’auteur

Avouons-le : quel indicible plaisir, juste avant d’éteindre l’ordinateur, de faire un bref retour en arrière. De se rappeler combien l’année fût chargée… et donc ces vacances bien méritées ! Dernier coup d’œil (subjectif et non exhaustif !) sur ce qui "a fait" votre année d'acheteur public …
Pas de bug en début d'année
La bataille du "tout démat" n'est pas encore gagnée : toutes les craintes ne sont pas étouffées ("Dématérialisation : «Cassons les codes pour construire simplement ! »"). Certains s'interrogent désormais sur la finalité de l'open data ("Open data : quel intérêt ? Pour qui ?") et de nouvelles inquiétudes se font jour : "qu'est-ce donc que ce RGPD dont on nous rebat les oreilles ("RGPD : ce que les acheteurs publics doivent faire") ? Et oui, le règlement général de protection des données vous concerne ("Acheteurs publics, le RGPD vous concerne !") !
Code, Dume S et facturation
"Le Dume est mort, vive le Dume S !" En mai, vous avez assisté à la naissance du Dume simplifié ("Le Dume simplifié fait son show à Bercy"), essentiel à la dématérialisation. Laquelle vient de juste de s'achever par la mise en place de la facturation électronique ("La facturation électronique fait son entrée dans le CCP").
PME et Innovation
Le décret de Noel ("Un décret marchés publics dans la hotte du père Noël"), sans modifier le code puisqu'il s'agit d'une "expérimentation", vous pousse à l'innovation. Une mesure que les acheteurs semblent encore considérer avec quelques interrogations : c'est quoi, l'innovation ("Mettre en musique l’achat public innovant maintenant !" - "Mettre en place des achats innovants : conseils opérationnels et pratiques") ?
Quelques affaires nationales et des réponses locales
L'alerte " responsabilité sociale et environnementale" est désormais ancrée dans vos procédures ("La charte pour l’achat public durable est disponible" - "Les véhicules de la Dracénie passent au vert"), même si en la matière, cela ne sera jamais suffisant ("L’ESS et la commande publique, des opportunités encore sous-exploitées").
Sur tous ces sujets, et toujours en quête de perfection, vous vous êtes gratté la tête pour améliorer vos process : par exemple, éviter le syndrome de "la page blanche" ("L’appel à projet : un appel hors du code de la commande publique"), s'interroger sur la meilleure façon de recourir aux labels ("Est-il pertinent de "se faire label"?), ou comment recourir à tous les outils à votre disposition ("Le SAD ne mérite pas l’indifférence"). Comment, au final, réaliser un achat "efficace" ("Egalim : comment acheter de la qualité supérieure sans gonfler la facture")... quitte à finir par se poser des questions quasi-existentielles ("Existe-t-il un principe de loyauté entre l’acheteur et les candidats ?").
Offres et prix : questions et doutes
L'offre anormalement basse (OAB) aura fait l'objet de toutes les attentions : définir et déceler, l'OAB, cela n'est décidemment pas simple ("Une prestation chiffrée à zéro euro = OAB ?" - "Une OAB est-elle une offre irrégulière au sens du décret ?" - "Le doute : clé de voute du procédé de vérification des OAB" - "Indiscrétions et confidences sur… l’OAB" - " L’OAB s’apprécie-t-elle prix par prix ou par coût global ?" - "Pourquoi j’ai fait une OAB") !
L'OAB, mais aussi le prix, sur lequel vous vous interrogez toujours ("Le non-respect du prix de référence ne constitue pas un motif d’annulation" - "Départager les offres uniquement sur le prix dans un marché de travaux" - "Attaque sur le critère prix et sur la négociation" et " La fin du prix dans les marchés publics ?").
Allez… finalement, l’année était en effet bien chargée ! Il est temps, pour nous tous, de nous munir de palmes, tubas, appareils photos, chaussures de randonnée… de n'importe quel accessoire qui nous permettra de nous échapper quelques jours. Nous ressourcer, persuadés que la rentrée sera douce…