
A la prochaine !
Jusqu’au 24 août, la rédaction d’achatpublic.info prend ses quartiers d’été… Ou presque !

"Presque", parce que nous allons continuer à exercer notre veille permanente de la commande publique. Et ce n’est pas une formule en l’air !
D’abord, la commande publique ne s’arrête jamais. Et après les temps difficiles que nous avons traversés, certains plaident pour que le lancement de procédures d’achat ne prenne pas de pause (relire " Relancer la commande publique : "c’est maintenant !"" ).
En second lieu, l’actualité non seulement ne s’arrête pas, mais, décidemment, semble même prendre un malin plaisir à jouer la surprise…
D’abord, la commande publique ne s’arrête jamais. Et après les temps difficiles que nous avons traversés, certains plaident pour que le lancement de procédures d’achat ne prenne pas de pause (relire " Relancer la commande publique : "c’est maintenant !"" ).
En second lieu, l’actualité non seulement ne s’arrête pas, mais, décidemment, semble même prendre un malin plaisir à jouer la surprise…
Surprise de juillet
Vendredi dernier, alors que rien n’avait filtré, un décret met en place de nouveaux seuils (relire "70 000 € et 100 000 € : de nouveaux seuils pour les marchés de BTP et de denrées alimentaires"). Toucher aux seuils ! Rien de tel pour agacer l’acheteur public (relire "Nouveaux seuils à 70 et 100K€ : le monde de la commande publique peu convaincu... voire agacé !"). Et l'on a pas fini de voir tous les montants possibles et imaginables proposés, voire même "des seuils différenciés selon la taille des collectivités" (relire "Dans la série « Et si on augmentait le seuil ? » : Aujourd’hui : 90 000 €HT").On a pas fini de voir tous les montants possibles et imaginables proposés, voire même "des seuils différenciés selon la taille des collectivités"
Finalement, ce n’est pas tant l’outil "seuil" qui fait débat que la manière de l’utiliser. Comme si c’était l’Alpha et l’Oméga de la commande publique… et la clé unique et miraculeuse pour relancer l’économie…
On ne va pas se lancer dans le procès éculé de l'acheteur public qui aurait en horreur le changement : il n’a pas lieu d’être. Notre article "Coup d’œil dans le rétroviseur de l’actualité de la commande publique") montre que le changement, il connaît et que, par la force des choses, il sait s'y s’adapter… Une retrospective que vous pouvez mettre en parallèle avec le bilan dressé par la DAJ sur les préoccupations des acheteurs (relire "Rapport annuel de la DAJ : le top 6 des préoccupations des acheteurs publics en 2019").… comme un jeu des "7 différences", à repérer d’un document à l’autre.
Débats d’août
Une veille active aussi, car la crise économique ramène sur le devant de la scène certaines notions qui vont alimenter les débats, dès à présent et bien au-delà de l’été. Citons-en au moins deux. L’achat stratégique revient en force et amène à revoir les contours de l’achat en coût global : les "économies" réalisées en faisant jouer une commande publique mondialisée ne paraissent ni réelles, ni acceptables. Autrement dit, le bon acheteur, le "stratège", devra, si ce n’est vérifier la chaîne d’approvisionnement, tout au moins prendre en compte un risque, qui n’est plus que juridique, dans ses achats (relire "Astuces pour verifier la supply chain des candidats a un marche public").
Autre sujet à débats, l’achat local. "Grand vainqueur" de la crise (et autre solution miracle ?), ses thuriféraires devront cependant surmonter les obstacles juridiques pour qu’il puisse intégrer, même au chausse-pied, notre corpus juridique (relire "Tous ces chemins qui mènent au localisme…").
Quant à la réforme annoncée des CCAG, son planning pourrait être singulièrement bousculé. En février, la DAJ annonçait « un petit glissement de calendrier», expliquant alors que les retours des groupes de travail était « très nourris ». La concertation publique devait se dérouler du 15 juin au 30 juillet… ou du 1er juillet au 30 septembre, suivant l’avancée des travaux. En février, la DAJ assurait « le cap est maintenu : les nouveaux CCAG seront publiés cet automne, et entreront en vigueur au 1er janvier 2021» (relire "La commande publique face au risque des textes sectoriels et thématiques").
Mais la crise et les enseignements à en tirer sont passés par là.
Autre sujet à débats, l’achat local. "Grand vainqueur" de la crise (et autre solution miracle ?), ses thuriféraires devront cependant surmonter les obstacles juridiques pour qu’il puisse intégrer, même au chausse-pied, notre corpus juridique (relire "Tous ces chemins qui mènent au localisme…").
Et parmi les points à surveiller, la sous-traitance et la réforme des CCAG… Pour l’une, une étude de l’Observatoire économique de la commande publique (relire "Sous-traitance : les préconisations de l’Observatoire économique de la commande publique") laisse présager un passage sur l’établi de la Direction des affaires juridiques.L'étude de l’Observatoire économique de la commande publique sur la sous-traitance laisse présager son passage sur l’établi de la Direction des affaires juridiques
Quant à la réforme annoncée des CCAG, son planning pourrait être singulièrement bousculé. En février, la DAJ annonçait « un petit glissement de calendrier», expliquant alors que les retours des groupes de travail était « très nourris ». La concertation publique devait se dérouler du 15 juin au 30 juillet… ou du 1er juillet au 30 septembre, suivant l’avancée des travaux. En février, la DAJ assurait « le cap est maintenu : les nouveaux CCAG seront publiés cet automne, et entreront en vigueur au 1er janvier 2021» (relire "La commande publique face au risque des textes sectoriels et thématiques").
Mais la crise et les enseignements à en tirer sont passés par là.
Devoirs de vacances
Cela dit, on ne va pas vous laisser sans rien faire. A votre "To do list" (tiens… un anglicisme !), préparer votre candidature aux Trophées de la commande publique (relire "Trophées de la commande publique 2020 : c’est parti !").
C’est l’occasion idéale pour valoriser initiatives et pratiques vertueuses, mettre en avant vos équipes Achat, faire connaître vos engagements RSE… Attention, il vous reste 75 jours pour déposer votre dossier de candidature !
Allez, bon courage à ceux qui restent ou retournent sur le pont. Nous nous retrouverons tous dès le 24 août…
C’est l’occasion idéale pour valoriser initiatives et pratiques vertueuses, mettre en avant vos équipes Achat, faire connaître vos engagements RSE… Attention, il vous reste 75 jours pour déposer votre dossier de candidature !
Allez, bon courage à ceux qui restent ou retournent sur le pont. Nous nous retrouverons tous dès le 24 août…
La rédaction


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