Michel Barrau, chef du SCPC: « Tout allègement des contrôles est un risque potentiel de corruption »

  • 15/10/2009
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Le rapport 2008 du service central de prévention de la corruption (SCPC)  consacre un chapitre entier sur l’investigation dans les marchés publics qui explique comment faire apparaître les preuves d’une fraude. Avec l’allègement des procédures dans le cadre  du plan de relance, Michel Barrau, le patron de la structure, enjoint les décideurs publics à se doter de systèmes d’audit et de contrôle en interne pour éviter les dérapages auxquels ils sont davantage exposés.

achatpublic.info : Pourquoi avoir consacré un chapitre sur l’investigation dans les marchés publics dans votre rapport d’activité 2008 ?Michel Barrau : « Parce que la commande publique nous paraît constituer un lieu où les possibilités de corruption sont maximales, d’autant plus que nous sommes en pleine crise financière et économique avec des carnets de commande défaillants pour nombre d’entreprises. La compétition accrue entre elles pour gagner des marchés entraîne un risque fort de corruption

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