Lanceur d’alerte. C’est ainsi que se baptise l’architecte Philippe Blandin. En litige avec Vinci sur un contrat de partenariat pour l’université Paris VII dont il a été évincé et qu’il considère hors de contrôle, il tire la sonnette d’alarme. Programme fonctionnel bouleversé, perte de sens du projet… Cette opération est, selon lui, le parfait mauvais exemple d’un contrat en pleine dérive en raison d’un manque de contrôle de la personne publique. Il milite pour la création d’un organe de soutien indépendant.

Nul doute que la seule évocation de Philippe Blandin et du cabinet In/On architecture qu’il représente provoquent des sueurs atrabilaires au groupe Vinci. Car Philippe Blandin, architecte de profession, c’est David contre Goliath. Evincé en tant que maître d’œuvre, en février 2010, d’Udicité (groupe Vinci), le groupement attributaire du contrat de partenariat pour la conception (cf pièce 1 : l’organigramme du groupement), la construction, le financement et la maintenance du bâtiment M3I2 de l’U

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