La situation est grave, mais pas désespérée. Patrick Liébus, le patron de la confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (CAPEB), reste vent debout contre la montée en puissance des prestataires de services proposant une main d’œuvre étrangère à des prix défiant toute concurrence. Mais devant le volontarisme de l’Etat et des parlementaires pour lutter contre cette concurrence déloyale, il garde espoir. D’autant que la proposition de loi PS sur ce sujet prévoit le durcissement des contrôles et la co-responsabilité du maître d’ouvrage, en cas d’illégalité. Deux mesures qu’il appelle de ses vœux.

L’horizon se dégage. Après des mois et des mois d’intense activité pour sensibiliser les pouvoirs publics et les médias sur les dégâts économiques causés par l’arrivée de travailleurs détachés à bas coût, employés dans des conditions généralement irrespectueuses du code du travail français, la CAPEB, tout comme les autres grandes fédérations profess

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