La lettre d'achatpublic.com n°207

  • 24/01/2008
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I have a dream. «Je vous le dis aujourd'hui, mes amis, bien que nous devions faire face aux difficultés d'aujourd'hui et de demain, je fais tout de même un rêve. » A l'image du pasteur natif d'Atlanta, fournisseurs et acheteurs ont eux aussi leurs espérances. Les hospitaliers veulent sortir du Code (lire notre info) tandis que la Confédération helvétique songe à un monde sans contentieux (lire notre info). Certains élus et praticiens imaginent avec délice la disparition du délit de favoritisme que propose le rapport Stoléru et qui est actuellement à l'étude (lire notre article). Pierre Lelong, président en fin de mandat de la Commission des marchés publics de l'Etat qui vient de boucler son rapport 2007, appelle de ses voeux la création d'un organe interministériel d'audit capable d'évaluer la performance économique de la commande publique (lire notre article). Plusieurs acheteurs du privé ont l'ambition de tenter l'aventure dans le public, grâce à un « cycle de mobilité » (lire notre article). Hervé Novelli aspire à un SBA européen qui faciliterait l'accès des PME à la commande publique (lire notre info), objectif également poursuivi par la ville de Paris (lire notre article). Et les entreprises rêvent de recevoir leur dû en moins de trente jours. Une chimère ? La Commission Attali veut imposer ce délai de paiement par la loi (lire notre info). Cette possible nouvelle contrainte calendaire fera sans doute grincer des dents tous ceux qui ont déjà grand mal à atteindre les 45 jours. Martin Luther King nous a prévenus : « tous les progrès sont précaires, et la solution d'un autre problème nous confronte à un autre problème ».

Jean-Marc Binot