La lettre d'achatpublic.info n°421

  • 14/09/2012
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Fatigué de ma moumoute Franck Zappa tendance afro, j'ai décidé de pousser la porte du salon de coiffure, histoire de déboiser la colline et d'attaquer la rentrée la tête rafraîchie. « C'est pour une coupe ? », interroge le merlan, tondeuse à la main. Ahuri, je lève les yeux au ciel. « Vous avez rendez-vous ? », poursuit, implacable, le visagiste. Résigné, je m'avachis sur le siège en skaï défraichi et feuillette machinalement le journal achatpublic.info laissé en évidence. Tiens, les GEM ont publié quatre nouveaux guides, dont l'un sur les achats issus du commerce équitable (lire notre info). Et le BOAMP ne changera pas ses tarifs en 2013 (lire notre info). Toujours ça de pris. En parlant de sous, le CH valenciennois a choisi de se tourner vers le crédit-bail, contractualisé sous la forme d'un accord-cadre (lire notre article). Je continue mon balayage de l'actu et m'attarde sur un papier consacré à la méthode de calcul des gains relatifs aux achats ponctuels (lire notre article). Mon attention est aussi attirée par l'initiative d'Echirolles. La mairie a abandonné les traditionnels mémoires techniques au profit de « mémoires cadres » plus concis, qui permettent aux entreprises de ne plus couper les cheveux en quatre (lire notre article). A la rubrique communautaire, la proposition de directive « concession de services » poursuit son petit bonhomme de chemin. Les eurodéputés ont commencé à étudier le rapport de Philippe Juvin. Un vote est espéré pour décembre prochain (lire notre article). Cet été, deux référés précontractuels se sont pris une boule à zéro au Conseil d'Etat. La raison : les magistrats avaient supprimé l'intégralité de la procédure alors que seule l'annulation d'un lot était demandée (lire notre info). Toujours en pointe, achatpublic.info a encore vendu la mèche : une ordonnance récente d'un tribunal administra-tif estime qu'une société n'a pas d'intérêt à agir pour contester une procédure, auquel une filiale - qu'elle détient à 100% - a participé (lire notre article). Juste à côté de moi, deux habituées des lieux, bigoudis sur la tête, cancanent à qui mieux-mieux. « Sofiane, tu savais que la DAJ de Bercy avait mis en garde les pouvoirs adjudicateurs contre l'utilisation abusive du NOTI 2 ? Il paraît que certains acheteurs le réclament à tous les candidats dès le dépôt des candidatures ! », s'étonne la première, une dénommée Line-Pascale. « Ouais, ça défrise. Et bien tant mieux, ça leur fera les pattes » lui répond son amie qui n'a pas l'air commode (lire notre info). Bon allez, c'est mon tour, la shampouineuse me tend une blouse. Fin de cet édito rasoir que certains trouveront décoiffant. A la semaine prochaine, peut-être...

Jean-Marc Binot (anciennement barbier à Séville)