La lettre d'achatpublic.info n°471

  • 11/10/2013
partager :

Histoire de faire connaître Edith Gassion aux enfants, j'ai commandé sur internet une compilation revisitée de ses plus grands succès. Je piaffais d'impatience de leur faire écouter toutes ces chansons cultissimes. Parmi mes préférés, il y a ce remix par le grand orchestre du SNSO : Tu me fais tourner la tête. Mon manège à moi, c'est toi. Je suis toujours à la fête. Quand tu m'défères au TA. La ritournelle fait fureur en ce moment au conseil général de Gironde, après l'annulation d'un marché de travaux pour un allotissement trop sommaire (lire notre article). Les filles ont trop kiffé la Vie en rose entre Montluçon et son CPE de chauffage (lire notre article) et Johnny, tu n'es pas un ange, dans lequel le rapporteur public - qui ne porte a priori ni culottes, ni bottes de moto et encore moins de blouson de cuir noir avec un aigle sur le dos - propose au Conseil d'Etat de ne pas ouvrir la jurisprudence Béziers aux décisions interrompant l'exécution d'un bon de commande (lire notre article). Elles ont aussi adoré la version électronique hype de Mon légionnaire, un hymne à l'amour du Mindef pour la dématérialisation et l'arrivée de nouveaux SI achats qui sentent bon le sable chaud (lire notre article). Entraîné par la foule, j'ai écouté l'accordéoniste et fredonné tout bas ces hommages à la probable suppression du Noti 2 par la DAJ : Mon Dieu ! Mon Dieu ! Mon Dieu ! Laissez-le-moi. Encore un peu. Mon Noti 2 (lire notre info) et au remplacement des seuils européens le 1er janvier prochain : Non! Rien de rien. Non! Je ne regrette rien. C´est payé, balayé, oublié, je me fous du passé ! Avec les vieux seuils, J´ai allumé le feu. Le 130 000, le 200 000, le 5 millions, Je n´ai plus besoin d´eux ! (lire notre info) Bon allez, mes milords, même si le ciel bleu sur nous peut s'effondrer, c'est la fin de cet édito dédicacé au Sicilien, qui a rajeuni au moins de dix ans, et à celle dont le nom fait penser, en version ensoleillée, à un baron préfet de Paris resté dans les annales pour ses choix urbanistiques. Ils sont arrivés, se tenant par la main, l'air émerveillé de deux chérubins… A la semaine prochaine, peut-être.

Le môme Binot