
La lettre d'achatpublic.info n°517
Editos
- 24/10/2014
Plus belle la commande publique (épisode 7/saison 1). A Pichade-sur-Mer, devant la boulangerie, à la sortie de la messe, chez Léon pendant l’apéro, ou au club local de tératologie, on ne parle plus que de cela : le clash au sein de la majorité municipale. On savait que le feu couvait sous la cendre mais on ignorait que la transposition des directives 2014 allait provoquer un schisme aussi béant que la faille de San Andreas. Le premier motif de discorde portait sur les modalités. Les uns ont plaidé pour une ordonnance habilitant à légiférer, au nom du principe d’efficacité et de rapidité. Les autres, rassemblés autour du conseiller Jean-Pierre Transpir, ont défendu bec et ongles un projet de loi classique et la possibilité d’un débat public. Deuxième point de friction : l’homogénéisation des règles. Fallait-il plutôt pencher côté Code ou côté ordonnance du 6 juin 2005 ? Imposer certaines dispositions aux acheteurs bénéficiaires d’un dispositif allégé, c’est contraire au résultat recherché, ont exposé les plus réformistes. « Tu parles d’un progrès, si je dois lancer un appel d’offres ouvert juste pour acquérir des orthèses d’avancée mandibulaire thermoformées au profit des pensionnaires de la maison de retraite Jean Jaurès ! Vous n’ignorez pas qu’il faut intervenir rapidement : tout le voisinage se plaint de ne plus pouvoir dormir à cause des ronflements… », a lâché l’un des protagonistes dont nous tairons le nom. Supprimer le seuil de 90 000 euros, c’est la fin de la transparence et la porte ouverte à toutes les dérives, a répliqué le camp adverse. Résultat, censé être un assouplissant, le futur cadre juridique a surtout permis de laver le linge sale en famille. Dans une ambiance déjà surchauffée, le grabuge et la castagne ont commencé lorsque Manuel Foxtrot, le premier adjoint, a proposé de changer le nom de sa formation, le parti de la sécurité juridique (PS) en parti de la simplification (PS). « C’est non et je ne ferai aucune concession », a répliqué sur un ton cinglant Martine Auroquefort, qui rêve de lui piquer sa place. Le secrétaire général, Jean-Christophe Combat-Leslys, a tenté de ramener le calme : peine perdue. Aux dernières nouvelles, il aurait demandé une audience au maire, François Batavia, surtout préoccupé par le niveau d’endettement de la commune. Bon allez, nous voici au terme de cet édito fratricide, résultat des courses au mois de novembre. A la semaine prochaine, peut-être.
Jean-Marc Binot
Jean-Marc Binot


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