
La lettre d'achatpublic.info n°559
C'est décidément la saison des adieux, ceux des lectrices décolorées et parcheminées des prompteurs de JT, des chanteurs qui ne boivent que de l'eau vive, des danseuses étoiles quinquagénaires, ou des ailiers toulousains aux genoux droits faiblards. C'est aussi le clap de fin d'une saga interminable et insoutenable que seuls la télé américaine et l'achat public sont capables de produire. Cette semaine, on a en effet diffusé le dernier épisode de la série « est-ce que j'ai vraiment le droit d'écrire dans mon RC que je me réserve le droit de négocier ». Le Conseil d'Etat a décidé que le micmac avait assez duré. Autrement dit, maintenant vous pouvez y aller les yeux fermés (lire notre article avec en prime les conclusions du rapporteur public à télécharger). Remarquez, on le sentait venir depuis la sortie de la directive européenne. D'ailleurs, les scénaristes, usés jusqu'à la moelle, en étaient réduits aux rogatons. On dit aussi bye-bye au BEA. A peine enterré, il est déjà regretté par certains. Il faut dire qu'il était régulièrement utilisé pour la construction de bâtiments aux douloureuses inférieures à 10 millions d'euros (lire notre article). Il faudra aussi faire une croix sur la mise en ligne du projet de décret réformant le code et le top départ de la consultation dans les prochains jours, comme c'était annoncé. On verra en octobre, voire en novembre (lire notre info). Rassurez-vous, il y a encore du pain sur la planche. Le DUME n'a toujours pas vu le jour : la France attend de savoir s'il sera toujours aussi tarabiscoté pour décider s'il servira sous les seuils (lire notre article). Et ça dégoise comme jamais dans les prétoires. Les juges ont validé la faculté de fixer pour certains critères une note éliminatoire (lire notre article) et ont rappelé, à ceux qui l'auraient oublié, que le mémoire en réclamation adressé à l'administration par un maître d'œuvre ne peut se résumer à un simple courrier (lire notre invité du jeudi). Bon allez, comment ne pas finir en commémorant ce 25 septembre, jour funeste où tant de purotins ont été surinés à la Main de Massiges et à Loos-en-Gohelle il y a tout juste cent ans, par un axiome très culotte-de-peau qu'il est bon de méditer : « l'alcool tue, mais le soldat français n'a pas peur de la mort ». A la semaine prochaine, peut-être.
Jean-Marc Binot
Jean-Marc Binot


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