
Edito 613
Editos
- 25/11/2016
« Heigh oh, Heigh oh, on rentre du boulot. Heigh oh, Heigh oh, on rentre du boulot ». A la queue-leu-leu, les acheteurs reviennent, en sifflotant, du fond de la mine, où ils ont recherché des économies, en piochant dans les marchés toute la journée, tic tac, tic tac, du matin jusqu’au soir. A leur tête, Florian Linditch, « professeur Grincheux », comme il se surnomme lui-même, tient sur son épaule un outil tout neuf, la procédure concurrentielle avec négociation, qui ne fait pas encore recette. Toujours aussi tatillon, il se demande en lisant l’alinéa 2 de l’article 25 si l’on peut utiliser la PCN pour acheteur un produit standard, simplement parce qu’une entreprise aura développé le télétravail ou implanté une crèche dans ses bureaux (lire notre article). Derrière lui, Joyeux est aux anges. Il est tombé sur une pépite cannoise, un comité anti-gaspi qui a déjà 24 millions de gains à son compteur, notamment grâce à du sourcing et du benchmarking (lire notre article). Le troisième larron qui emboîte ses pas, c’est Simplet. Il n’a pas immédiatement compris ce que le Conseil d’Etat avait décidé au sujet des chantiers masqués. Timide, il n’a pas osé demander plus d’explications. Mais heureusement, il a rencontré à l’improviste Eric Lanzarone, le zorro de la commande publique. Comme quoi, le hasard fait bien les choses (lire notre invité du jeudi). Celui qui arrive tout de suite après, c’est Dormeur, tellement apathique, qu’il ne s’est pas aperçu que la réglementation concernant l’utilisation des labels avait changé (lire notre article). Le dernier, c’est Atchoum. Son interprétation de la distinction entre convention d’occupation et DSP a pris un vent (lire notre article). Du coup, il s’est enrhumé. Harassée, la petite troupe parvient enfin jusqu’à la chaumière qui était une véritable porcherie avant l’arrivée de Blanche-Neige. La jeune beauté gît étendue sur le sol, victime d’un malaise vagal. Elle a croqué dans la pomme de la mutualisation, que lui a tendue une méchante sorcière, et a cru sa dernière heure arrivée. Un prince charmant qui passait par là, Philippe Maraval, l’a promptement réveillée : « debout, les centrales et les groupements de commande ne sont rien sans toi » (lire notre article). Bon allez, j’arrête ce conte à dormir debout. Je suis invité à un bal costumé, et il est grand temps d’aller, avec mon frère, me grimer. A la semaine prochaine, peut-être.
Jean-Marc Binot
Jean-Marc Binot


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