La crise de l’eau à Mayotte ? C’est la faute d’El Niño ! Les Mahorais sont privés d’eau deux jours sur trois ? C’est la faute du réchauffement climatique. Mieux encore : c’est la faute aux clandestins qui ont réalisé des forages illégaux ! L’eau en bouteille coûte cinq fois plus cher qu’en métropole ? Buvez du vin ! Et s’il s’agissait tout simplement d’une mauvaise traduction en mahorais du code de la commande publique ? Parce qu’au final, s’attribuer des marchés à soi-même, c’est vieux comme Hérode...

Le feuilleton mahorais de la gestion de l’eau n’est pas terminé ! Les lièvres, levés après un audit de la Commission européenne, pourraient justifier à eux seuls une série du genre Netflix… en attendant le résultat des investigations lancées par le Parquet national financier. Alors qu’en 1997 l’archipel avait connu une forte sécheresse, vingt-cinq ans plus tard, le problème reste e

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