La lettre d'achatpublic.info n°215

  • 21/03/2008
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La rhétorique caustique d'Alain Lambert sur le Code 2006, « le pire d'Europe » n'a pas laissé de marbre le « père » du décret Jérôme Grand d'Esnon. Piqué au vif, l'ancien directeur des affaires juridiques de Bercy lui répond et met les points sur les i : « cessons de fantasmer sur une illusoire simplification de l'achat public » (lire notre invité du jeudi). Les avis sont partagés comme le prouve ce courriel d'un de nos lecteurs, expert des marchés, qui considère que les propos de l'ancien ministre n'ont rien d'excessif et que le Code « a pour principale vertu d'alimenter la verve des juges administratifs et de lier les mains des acheteurs publics ». La rédaction lance le débat. Prenez parti grâce à notre sondage en ligne : êtes-vous pour ou contre la suppression du Code ? Autre question à l'ordre du jour cette semaine : peut-on demander à un avocat des références nominatives à l'occasion d'une consultation ? Niet dit le tribunal administratif de Marseille qui fait fi du règlement intérieur du Conseil national des barreaux modifié en 2007 (lire notre article). Déjà proies faciles de la vésanie, les acheteurs risquent une nouvelle fois d'en perdre leur latin. Au rayon des bonnes nouvelles - mais « aucun journaliste ne sait plus ce qu'est une bonne nouvelle », dixit le Dalaï Lama - la carte d'achat semble décoller en France si l'on en croit l'enquête réalisée par le ministère des Finances qui a été dévoilée hier (lire notre article). Notez sur vos agendas, qui n'ont pas forcément été fabriqués avec un cahier des charges « écolo » comme en Seine-Maritime (lire notre article), notre prochain chat le jeudi 3 avril prochain de 10h30 à 12h. L'avocat Eric Lanzarone répondra en direct à toutes vos interrogations sur un sujet brûlant : les conséquences de l'arrêt Tropic, des contrats concernés à la rédaction des pièces, en passant par la publicité dite « appropriée » ou l'information des candidats évincés. Comme d'habitude, ceux qui ne pourront pas être présents ont toujours la faculté de déposer leurs questions .