La lettre d'achatpublic.info n°260

  • 13/03/2009
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Le 17 mars, c'est la coutume, on ira « mouiller le trèfle » dans un pub, chez Molly Malone, Danny Boy ou Ficad Mac Lugha. Entre deux morceaux de ceili band, on écoutera un seanchaí narrer les grands mythes celtes, de Cuchulainn au druide Cathbad. Pour peu qu'il s'y connaisse en marchés publics, l'aède nous parlera de la saga du Code, de la clarification du régime des avenants (lire notre article), et de la sortie prochaine d'un décret pour corriger les anomalies du texte du 19 décembre 2008 (lire notre info). Et lorsqu'il abordera l'hypothèse de l'insertion d'un critère « diversité » (lire notre article), n'imaginez pas qu'il s'agit d'un craic ! (1). Au rythme du bodhran, il relatera les mesures « prudencielles » de Boulogne-Billancourt, confronté au plan de relance (lire notre article). Et évoquera, accompagné par le fiddle, la nouvelle philosophie du Conseil d'Etat, plus pragmatique, comme le confirment Rémy Schwartz (lire notre invité du jeudi) et une récente décision sur les références des clients des avocats (lire notre article). Les juges suprêmes pourraient même donner, lors d'une prochaine décision au sujet d'une DSP, ses lettres de noblesse à la publicité en ligne puisque l'avis est consultable « par tout le monde via internet », estime le rapporteur public (lire notre info). Le Palais Royal demeure quand même le gardien du temple. Sauf à se faire taper sur les doigts, la personne publique a maintenant intérêt à respecter l'injonction du juge des référés de ne pas signer le marché, prochaine directive recours oblige (notre article). Beannacht Dé ar an obair, comme on dit dans l'île d'Emeraude (2).

Jean-Marc Binot

(1) Blague de pub
(2) Que Dieu bénisse votre travail

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