La lettre d'achatpublic.info n°468

  • 20/09/2013
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C'est la rentrée littéraire, l'occasion de se précipiter chez son libraire préféré pour découvrir les nouveautés qui exhalent encore les odeurs d'imprimerie. Sur la table, un pamphlet, les Raisons de la colère, trône en bonne place. L'ancien ministre Alain Lambert, président de la commission consultative d'évaluation des normes, y taille en pièces le projet d'arrêté modifiant le CCAG travaux chargé de lutter contre les délais de paiement cachés (lire notre invité du jeudi). Un ami m'a conseillé de lire Les Fleurs du mal de Patrick Guillemoteau, président de la CAO de la région Aquitaine, qui dresse un état des lieux sans complaisances de la concurrence déloyale dans les marchés de travaux publics, et des fraudes concernant le détachement de travailleurs étrangers (lire notre article). Je déniche Rien n'est mal qui finit bien, récit d'une procédure négociée sans publicité ni mise en concurrence pour l'exploitation et la maintenance d'une solution informatique, plutôt bien accueilli par la critique au Conseil d'Etat (lire notre article). Au rayon jeunes auteurs, j'achète Le Quatuor, vies parallèles des quatre derniers lauréats des Trophées de la commande publique, un an après être monté sur le podium (lire notre article). Côté polar, je pense que je vais prendre Réglez-lui son compte, un thriller terrifiant au sujet d'une offre irrégulière et pourtant classée (lire notre article). La quatrième couverture de Liaison dangereuse me semble prometteuse. L'intrigue est spéciale : un détective enquête sur les conditions de cession d'un marché par un titulaire à une autre entreprise (lire notre article). J'emporte l'Atlas des services publics (lire notre info) et la 3ème édition de la loi MOP (lire notre info) qui viennent tout juste de sortir ; cela pourra toujours servir au bureau. Avant de passer à la caisse, je flâne et feuillette l'Adage, roman biographique consacré à Jean Maia, successeur de Catherine Bergeal, dont la nomination vient d'être annoncée cette semaine au conseil des ministres (lire notre info). Bon allez, même si l'on a la vie devant soi, mieux vaut mettre un point final à cet édito : je ne veux pas vous embringuer dans un voyage au bout de la nuit. A la semaine prochaine, peut-être.

Jean-Marc Binot