Olivier Frot : « pondérer ne signifie pas donner un pouvoir inconditionnel de choix à l’acheteur »

  • 20/02/2007
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Ancien acheteur de l’armée, Olivier Frot est désormais formateur et consultant. Auteur d’un récent ouvrage « comment choisir le mieux disant » (1), il s’exprime sur les difficultés de l’administration française de se débarrasser de la culture de l’adjudication, et donne son avis sur les modalités d’application de la pondération.

achatpublic.info : Le moins disant a longtemps imprégné la culture administrative française. Dans l’introduction de votre livre (1), vous citez d’ailleurs les soucis de Vauban confronté aux effets pervers de l’adjudication pure et dure. Les mentalités évoluent-elles ? Olivier Frot : « Cela évolue mais le moins disant a encore la peau dure. Pour deux raisons. La première, qui vaut pour l’administration d’Etat, c’est que les organismes de contrôle comprennent toujours très mal que l’entreprise la

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