La lettre d'achatpublic.info n°270

  • 20/05/2009
partager :

En ces temps de grands ponts, l'agenda des acheteurs se réduit comme peau de chagrin. Pour gagner du temps, la ville de Paris poursuit ses « speed dating » en faisant découvrir à ses services les produits innovants de PME talentueuses (lire notre article). Le Finistère, pour sa part, cherche à faire décoller l'offre électronique du pont d'envol du porte-avions dématérialisation. Son idée - se passer de signature électronique pour les marchés adaptés - ne déchaîne pas forcément les dithyrambes (lire l'article). Plus au sud, les Pyrénées-Atlantiques ne veulent pas couper les ponts avec les ateliers chantiers d'insertion. Plutôt que de tabler sur une concurrence qui n'a aucun sens, le département attribue géographiquement ces marchés aux ACI qui ont, de leur côté, bâti une tarification commune (lire notre article). A en croire les consultants du cabinet Iosis, spécialistes du PPP, il coulera de l'eau sous les ponts avant que les pouvoirs adjudicateurs arrêtent de fantasmer sur les recettes annexes, et cessent de déconnecter la construction d'un bâtiment de sa maintenance (lire notre invité du jeudi). Pour finir, on attendra avec délectation l'avis éclairé du Conseil d'Etat sur les possibilités pour l'acheteur de baisser le pont-levis devant certains soumissionnaires, comprenez d'écarter la candidature de fournisseurs qui n'ont pas laissé que des bons souvenirs lors de précédents contrats (lire notre info). De quoi nourrir la réflexion d'Isaac Newton qui pensait, sans pontifier, que les « hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts ».

Jean-Marc Binot

Lire la newsletter...