La capitale a installé, au début de l’année, une commission d’anticipation des achats, composée d’élus de la majorité et de l’opposition, et chargée d’examiner certains appels d’offres bien avant le lancement. Destiné à associer plus étroitement les politiques au processus, ce cénacle devrait changer leur regard sur la commande publique, matière jugée aride et technique, mais désormais reconnue comme un outil de politique publique à part entière.

C’est un dispositif plutôt rare, si ce n’est unique. Depuis le début de l’année, des membres des groupes politiques représentés au Conseil de Paris, majorité et opposition, sont invités à participer au processus de la commande publique, en amont du lancement des procédures au sein d’une « commission d’anticipation des marchés » (CAM). L’idée a germé lors de l’a

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