L’achat aux microstructures : une leçon de danse en trois étapes

On compte près de trois millions de microentreprises en France, souvent innovantes et réactives, pour qui la commande publique reste du rock acrobatique. S’il veut les inviter à un slow, l’acheteur doit modifier son comportement, aménager ses procédures et ses clauses contractuelles, et surtout conduire la danse en expliquant leurs besoins et en cherchant à comprendre les contraintes de ces prestataires d’un type particulier.

A priori, le monde des TPE (c’est-à-dire des très petites entreprises : moins de 10 salariés et moins de 2 millions de chiffre d’affaires par an selon l’INSEE), des micro-entrepreneurs (auparavant auto-entrepreneurs) ou des EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité Limitée) et celui de l’achat public ne sont pas fait pour se rencontrer. La sphère publique n’ignore pas l’importance de ce fragile tissu &eac

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