La pandémie de Covid survenue en 2020 a modifié les habitudes liées à l’hygiène dans les écoles. Alors que certaines collectivités avaient engagé des démarches d’achat plus respectueuses pour la santé, le besoin de désinfection a marqué le retour des biocides. Face à ce constat et en lien avec une alerte de l’agence régionale de santé (ARS) sur des problèmes de peau liés au lavage fréquent des mains, l’Association 3AR (Achats publics responsables en Nouvelle-Aquitaine) a publié un appel à manifestation d'intérêt (AMI) pour accompagner trois collectivités dans une démarche plus respectueuse de la santé des enfants : les villes de Pau (Pyrénées-Atlantiques), Rochefort (Charente-Maritime) et Linars (Charente) en sont lauréates.

« Avec la pandémie et les nouveaux protocoles, il y a eu un vent de panique, explique Anne Bentz, animatrice de l’association 3AR, les produits moins agressifs ne correspondaient plus aux nouvelles exigences. Par exemple, dans les cantines, il fallait désinfecter entre deux services dans un temps court. » Même des collectivités volontaristes, qui avaient entrepris des démarches en faveur d’achat de détergents et savons moins t

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